L’Amazonie équatorienne
Depuis Papallacta nous prenons la direction du sud-est afin de passer 2 jours dans la forêt amazonienne de l’Equateur. Notre route nous fait passer de 3’300 à 370 mètres d’altitude, en traversant une végétation impressionnante, comme un mur de verdure.
Durant la courte traversée du Rio Napo en ferry, la Salamandre est l’attraction et fait l’objet d’un shooting photo avec une famille équatorienne aux anges…
Nous arrivons finalement à la Casa del Suizo, un lodge fondée par un Suisse, à partir duquel nous faisons des excursions dans la région. Après le repas de midi nous embarquons à bord d’une pirogue à moteur afin d’aller visite une Finca de cacao, où nous découvrons le processus artisanal de fabrication du chocolat. Ouverture du fruit mur à l’aide d’une machette, fermentation puis séchage des fèves. Ensuite torréfaction au feu de bois, moulage des fèves pour obtenir la pâte de cacao qui est ensuite fondue dans un mélange d’eau et d’un ingrédient au choix afin d’aromatiser le chocolat (la cannelle dans notre cas). Nous terminons l’expérience par une dégustation du chocolat fondu accompagné de fruits exotiques.
Deuxième jour à la Casa del Suizo. Ici le mode de transport principal est la pirogue à moteur, qui permet de circuler sur le Rio Napo et ses affluents. Les pilotes sont chevronnés et ils se jouent des rapides avec une facilité déconcertante.
C’est donc en pirogue que nous allons visiter un centre de sauvetage pour les animaux victimes de trafic illégal et autres maltraitances. Nous y voyons des aras, des toucans, un tapir, plein d’espèces de singes et un caïman. Nous continuons par une balade dans la jungle, à la découverte d’arbres à caoutchouc et de diverses plantes et feuilles utilisées par les indigènes pour la cuisine ou comme médecine. Il y a également une sorte de palmier qui utilise ses racines en forme de jambes pour s’orienter vers la lumière. Les racines sont recouvertes de petites épines très dures, et les indigènes les utilisent pour râper des fruits ou du fromage. C’est l’ancêtre de la râpe à parmesan…
Avant de rentrer à l’hôtel pour le repas de midi, nous faisons encore une descente d’une portion de la rivière sur des chambres à air de camion, avec des rapides sur quelques tronçons. L’après-midi c’est relaxe au bord de la piscine, avant d’aller à la découverte d’activités artistiques et traditionnelles auprès d’une famille du village. On a même l’occasion de tester nos aptitudes à la sarbacane, que les indigènes utilisent encore pour la chasse au petit gibier.
C’était une expérience enrichissante que de côtoyer cet immense poumon vert qu’est l’Amazonie. Cette fois ci on l’a fait en version ‘all inclusive’ et de façon superficielle, mais on aura peut être l’occasion d’approfondir l’expérience au Pérou, en Bolivie ou au Brésil…
Nous quittons l’Amazonie pour nous diriger à nouveau dans les montagnes de la Cordillère des Andes. On s’arrête sur la route pour casser la croûte et je me décide à goûter des grosses larves grillées, une spécialité de la région amazonienne. C’est plutôt gluant et assez fade, et je ne mangerais pas ça tous les jours.
Aujourd’hui on fait étape dans la petite ville de Baños où un copain suisse de Chichi tient le Swiss Bistrot. Quoi de mieux que de pouvoir célébrer la fête nationale suisse autour d’une bonne fondue !!